HISTOIRE DE L'ECOLE PUBLIQUE DES GARCONS, ECOLE PUBLIQUE DES FILLES, MAIRIE, CANTINE.
 
ECOLE PUBLIQUE DES GARCONS ET MAIRIE :
1877
, 4 avril : décision de la commune de construire une école de garçons. Maire : DE CONTADES Ernest. Il est ensuite décidé de construire une mairie-école. En effet l'actuelle mairie et l'actuelle école se trouvent dans des locaux loués qui sont trop petits et vétustes.
1877, 14 août : envoi par le département d’un plan type de mairie-école (architecte BONNET B. Angers). Ce plan ne sera que partiellement suivi par les architectes DAINVILLE et DUSSAUZE, choisis par la commune, dont le projet paraît plus rationnel (salle de la mairie au rez-de-chaussée, pas de cave, classe déportée à gauche etc).
1879, 15 mars : 1er plan d'architecte. Par la suite l'implantation des bâtiments sera modifiée, déplacée vers la gauche. La cour de récréation passe de la gauche à la droite des bâtiments. Le préau passe dans le prolongement de la classe et non en travers de la cour. La parcelle cadastrale devient rectangulaire.
1879, 2 août : 2e plan d’architecte (définitif ) et plan de financement : vente d’un bois communal, emprunt, subvention et autofinancement.
1881, 16 juin : 1ère loi de Jules FERRY rendant l’école primaire gratuite mais pas obligatoire.
1881 : acceptation du projet par la sous-préfecture. Adjudication des travaux pour le grand bâtiment, classe, puits, mur de clôture, WC (appelés « lieux » dans les documents), préau et bûcher. Entrepreneur choisi : Elie LEOTY de Douces.
1882 : réception provisoire des travaux.
1882, 28 mars : 2ème loi de Jules FERRY rendant l’école primaire gratuite et obligatoire pour garçons et filles de 6 ans révolus à 13 ans révolus.
1884 : réception définitive des travaux de la mairie-école, après avis des architectes. Coût total du chantier : 19125 Francs pour l’entrepreneur et 1046 Francs pour les architectes.
1885 : réception définitive des travaux des murs de clôture qui n’avaient pas été prévus dans la construction de la mairie-école. Entrepreneur LEOTY Elie, le même que précédemment. Coüt 2317 Francs. Honoraires d’architecte 133 Francs.
1886, 1er février : réception des travaux de la grille en fer avec porte devant la mairie. Entrepreneur MORICEAU Gustave, serrurier à Doué-la-Fontaine. Coût : 800 Francs.
1946 : à la rentrée du 1er octobre : mixité. Les grandes filles de l'école des filles entrent dans la classe des garçons (instituteur GOAVEC Pierre, de retour de captivité). Les élèves les plus jeunes, garçons et filles, vont dans l'ancienne école des filles.
1956 : construction d’un nouveau préau au fond de la cour et rénovation des WC, au milieu d'un mur séparant les deux cours de récréation, avec une entrée côté nouvelle cour et une entrée côté ancienne cour. Maire : BRETON Emile. Un artisan de Louresse participe aux travaux : BERNIER Paul, maçon.
1957, 29 juin : la commune décide la construction de douches scolaires « Car les élèves arrivent souvent souillés et malpropres à l’école… » (selon le maire de l'époque).
1960 : réception des travaux des douches scolaires. Coût total environ 1 600 000 Francs. Subvention de 1 214 000 Francs. Deux artisans de la commune ont participé aux travaux : BERNIER Paul pour la maçonnerie et LETOURNEUR Jean pour la menuiserie.
1972 : la commune décide de construire une nouvelle classe au fond de la cour des filles (la cour de récréation était séparée pour les garçons et les filles). Maire : CLOCHARD Gilbert. Devis approximatif 54 000 Francs.
1973 : élaboration d’un plan d’architecte par SAUVETRE Jean-Pierre pour la construction de la classe. Le préau est déjà existant. Permis de construire accordé le 10 Juillet.
1973, 9 février : le Conseil Général accorde une subvention de 50 000 francs pour le projet.
1974, 3 janvier : la nouvelle salle entre en service. Elle accueille la classe maternelle ,CP et CE1.
1975, 24 juin : réception définitive des travaux. Deux artisans de la commune ont participé aux travaux : FREMONDIERE André pour la charpente et LETOURNEUR Jean pour la menuiserie.
 2007 : inauguration de l'école actuelle. Maire Germain METIVIER.

ECOLE PUBLIQUE DES FILLES :
1895
et années précédentes : l’école des filles se situe dans un bâtiment loué par la commune, mais le propriétaire souhaite reprendre son bien. La commune achète la maison des époux GANGUELOFF pour y installer l’école des filles et loger l’institutrice.
1895, 29 juin : réalisation d’un plan par le géomètre ROUX E. de Doué-la-Fontaine faisant office d’architecte.
1895, 22 août : le géomètre fait un descriptif et une estimation du coût des travaux : 5710 Francs.
1896 : la commune emprunte 10 000 Francs sur 5 ans pour payer les époux GANGUELOFF (maison achetée 8600 Francs) et payer les travaux. La somme est empruntée à MAILLET Henri (qui agit ici en tant que personne privée ?), maire de Doué-la-Fontaine, devant le notaire GUYARD Jean-Baptiste. Les remboursements se feront par le canal de la perception.
1899 : réception provisoire des travaux. Des malfaçons sont constatées. L’entrepreneur est DESBOIS de Doué-la-Fontaine. Classe unique de la maternelle au certificat d'études.
1944 : les filles et leur institutrice MOREAU Cécile regardent par les vitres de leur classe passer l'armée allemande en retraite.
1948 : mixité. Les grandes filles partent dans la classe des garçons derrière la mairie. Les élèves les plus jeunes, garçons et filles, les remplacent. A partir de 1948, l'institutrice Mlle MORINEAU Antoinette remplace Mme MOREAU qui a 58 ans. Les grandes filles viennent quand même suivre les cours de couture de Mlle MORINEAU dans l'ancienne école des filles.
1973, 26 décembre : la commune demande la désaffectation de l'école des filles dès que les travaux de la nouvelle classe derrière la mairie seront terminés. Il n'y restera que la cantine et le logement de l'institutrice.
 
CANTINE :
1972
, 29 février : proposition par la commune de la création d’une cantine municipale au rez-de-chaussée du logement de l’institutrice de l’école des petits, près du monument au mort. L’institutrice n’utiliserait plus que le premier étage.
1972, 6 mars : réticence de l’inspection académique qui préfère le déplacement de la classe des petits dans l’école derrière la mairie où serait construite une nouvelle salle de classe. L’actuelle salle de classe des petits serait transformée en cantine et la surface du logement de l’institutrice Mme BOUDAUD ne serait pas diminuée.
1972, 14 mars : refus de la commune qui continue à demander la création provisoire de la cantine dans la partie rez-de-chaussée du logement de l’institutrice et que cette cantine puisse aussi servir pour l’école privée.
1972, 23 octobre : refus par l’inspection académique d’accueillir les élèves du privé dans un local de cantine de l’école publique. Solution suggérée par l’inspection académique : installer la cantine dans un local privé, mais les instituteurs publics ne sont pas tenus d’y conduire les élèves ni les surveiller (sauf accord avec la cantinière).
1972, 3 novembre : finalement, la commune décide la construction d’une classe de petits dans l’école derrière la mairie. La cantine est installée dans un local privé pendant les travaux.
1973, 18 décembre : la sous-préfecture accepte la transformation de l’école des petits en cantine dès que la construction de la nouvelle classe derrière la mairie sera terminée. Le logement de Mme BOUDAUD, l’institutrice des petits, reste au même endroit.

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