Les coiffes, statistiques.

A la révolution, les lois somptuaires qui taxaient les accessoires vestimentaires jugés trop luxueux sont abolies. Les femmes profitent de cette nouvelle liberté pour porter des coiffes plus ou moins compliquées qui affirment leur identité régionale. C'est pourtant une liberté en trompe-l'oeil car les coiffes sont souvent chères, difficiles à porter et à entretenir. Les photos de mariages témoignent de cette mode des coiffes qui finira par disparaître avant 1950.


Statistiques sur 148 photos de groupes de 1887 à 1950. Les mariages doubles, triple et quadruple ne comptent que pour une seule photo. La photo où il y a le plus de coiffes est celle du mariage de BOUSSEAU Louis et RABOUIN Marie-Louise en 1900 à Gennes : 36 coiffes (voir page suivante).


Cette courbe diffère un peu de la précédente car elle tient compte du pourcentage de coiffes sur la photo. Par exemple un gros mariage de 100 personnes avec 30 coiffes sera noté 30 sur le premier graphique (ce ne serait pas un record). Un petit mariage de 20 personnes avec 10 coiffes serait noté 50 % sur le second graphique (ce serait un record). Le plus gros pourcentage est sur le mariage BOUSSIRON François - BRETON Marie, et BRETON Armand - GIGAULT Désirée (double mariage) en 1890 à Louresse. C'est un mariage de 68 personnes (chiffre dans la moyenne), mais les femmes portent toutes la coiffe et même certaines petites filles dès l'âge de 3 ou 4 ans, ce qui explique le pourcentage élevé. Cette vieille photo est de mauvaise qualité mais elle permet quand même de distinguer les vêtements.

La mode des coiffes diminue rapidement de 1887 jusqu'à la première guerre mondiale, puis un peu moins rapidement entre les deux guerres, puis complètement après 1949.

La dernière dame en coiffe de la collection de photos figure sur une photo de mariage de 1949 à Dénezé-sous-Doué. Il s'agit de DEROUET-HUDON Marie Séraphine (1868-1951).


PHOTO SUIVANTE

Page précédente

Page d'accueil